Pour poser la première pierre de ce blog j’aurais pu écrire un article intéressant. Un article sur je ne sais quoi. Sur le cartésianisme radical de l’organisation urbaine de Bogota. Sur le climat on ne peut plus chaotique de la ville. Sur l’étrangeté culturelle que constitue à mes yeux le fromage en spray. Mais non. J’ai choisi autre chose car la situation l’impose.
5000 ans après sa dernière apparition (souvenez vous : - 3000 avant JC, l’invention de la guitare à Bagdad ), le Mal revient. Plus fort et plus puissant que jamais, le mauvais goût se développe partout sur la planète. Allant jusqu’à refuser les plus grands classiques de la chanson française (Christophe Maé, William Baldé, Stanislas), de plus en plus d’intellectualistes gauchisants tentent de résister à la saine et salutaire marchandisation de la culture. Fort heureusement, depuis plus de 5000 ans, le savoir de la coloc se transmet de génération en génération afin de combattre le mal le temps venu. Et ce temps est arrivé.
Contre cette progression insupportable de la « culture » agressive et anarchisante, la coloc n’a pas attendu que le Mal se reforme pour s’organiser. Des émissaires ont été envoyés aux 4 coins du globe (Goya, Christchurch, Aracaju, Bogota) afin de mobiliser les 4 éléments (la terre, l’eau, le feu, le vent). Suivant le rite traditionnel, ces représentants de l’esprit de la coloc, ont pu faire rejaillir des limbes de la Terre, ces éléments nécessaires à l’éradication du fléau sus cité.
Le terre-à-terre Manu en premier. Ami des terroirs de l’Alsace, ce fils des champs est arrivé à Goya dès le 15 juin afin d’irriguer de l’esprit de la coloc les pauvres bouseux argentins. Ne niant jamais ses racines alsaciennes, il a su cultiver sa différence afin de pouvoir labourer le soja de quelques chiquitas esseulées. Plus d’une aurait déjà taté son épi de maïs aux dernières nouvelles. Surtout, entre deux siestes méritées, ce charmeur champêtre n’a jamais rechigné à enduire d’engrais naturel le sol d’Argentine, donnant ainsi un nouvel élan à l’association Caca et (agri)Culture.
Second arrivé début juillet : Marc la queue. Excusez moi: Marc l’aqueux. Pour cet enfant de la Garonne, le courrant est vite passé en Nouvelle-Zélande. Marc a ainsi su déborder de générosité et mouiller le maillot afin d’arroser la population des bienfaits de l’eau-de-vie. Là bas, la marée basse n’est plus qu’un lointain souvenir. Désormais l’alcool coule à flot, source de rencontres en cascade, rapides et humides. La seule difficulté aujourd’hui étant de sortir de son lit le matin, encore tout éclaboussé du tsunami de la veille, afin de tremper une nouvelle fois son mât dans la moule d’une jeune Ma-eau-ri.
Le 15 juillet, la Terre entière tremble à l’arrivée du sulfureux Gros. Fort de son capital soleil accumulé dans la torpeur de Montpellier, Jean-Aime n’a pas attendu longtemps avant de s’enflammer pour le Brésil. Chaud comme la braise, on l’a vu tantôt allumant les passantes de son corps brûlant, tantôt déclarant sa flamme à la lumière d’une bougie, reprenant ainsi le flambeau de l’esprit de la coloc. Mais si l’étincelle n’a pas encore pris, ce cœur bout de ne pouvoir entrer en éruption en se réchauffant de quelques godets d’alcool à brûler. En attendant que la pompe à incendie puisse se déplier à nouveau…
Enfin, il fut évidemment le temps de l’arrivée en rafale du tempétueux Alexis. Atterrissant à Bogota à bord d’Air Comet, ce dernier a su insuffler à toute la ville une force (de Coriolis) nouvelle, changeant l’atmosphère pesante en une brise légère. Dorénavant le vent a tourné définitivement et les Bogotains se perdent dans cet ouragan de bonheur. Quant à notre céleste ami, il a le vent en poupe, récoltant contre quelques discours fumeux, la bise de colombiennes transies. Bref, tout plane pour lui ; l’inhalation de quelques fumées de production locale aidant évidemment à s’élever ainsi vers les courants stratosphériques.
Nos quatre apôtres sont donc en place. Les quatre éléments, seul remède contre le Mal, enfin activés. Mais le Mal est puissant et tout cela reste bien insuffisant pour rétablir Shakira en haut de l’affiche. Aussi la coloc attend-elle avec une impatience non dissimulée la venue du 5e élément pour joindre les maillons. Mila Jovovich si tu nous entends, il est grand temps de revenir. Et en Colombie si tu peux.
En attendant, faute de Mila Jovovich, ce blog sera un moyen pour nous de rester en contact. De vous raconter nos petites aventures, qu’elles soient avec des Mila J., des Joana L. ou des Marcelo.. De faire découvrir tout plein de choses super « chévere » sur la culture des sous-peuples que nous côtoyons désormais. Et puis surtout de continuer à se fendre la gueule autour d’un bon blog, faute de pouvoir le faire autour d’un bon grog. Parce que comme disait le grand sage Confucius : « mieux vaut avoir le bout du goulot que le goût du boulot ».
5000 ans après sa dernière apparition (souvenez vous : - 3000 avant JC, l’invention de la guitare à Bagdad ), le Mal revient. Plus fort et plus puissant que jamais, le mauvais goût se développe partout sur la planète. Allant jusqu’à refuser les plus grands classiques de la chanson française (Christophe Maé, William Baldé, Stanislas), de plus en plus d’intellectualistes gauchisants tentent de résister à la saine et salutaire marchandisation de la culture. Fort heureusement, depuis plus de 5000 ans, le savoir de la coloc se transmet de génération en génération afin de combattre le mal le temps venu. Et ce temps est arrivé.
Contre cette progression insupportable de la « culture » agressive et anarchisante, la coloc n’a pas attendu que le Mal se reforme pour s’organiser. Des émissaires ont été envoyés aux 4 coins du globe (Goya, Christchurch, Aracaju, Bogota) afin de mobiliser les 4 éléments (la terre, l’eau, le feu, le vent). Suivant le rite traditionnel, ces représentants de l’esprit de la coloc, ont pu faire rejaillir des limbes de la Terre, ces éléments nécessaires à l’éradication du fléau sus cité.
Le terre-à-terre Manu en premier. Ami des terroirs de l’Alsace, ce fils des champs est arrivé à Goya dès le 15 juin afin d’irriguer de l’esprit de la coloc les pauvres bouseux argentins. Ne niant jamais ses racines alsaciennes, il a su cultiver sa différence afin de pouvoir labourer le soja de quelques chiquitas esseulées. Plus d’une aurait déjà taté son épi de maïs aux dernières nouvelles. Surtout, entre deux siestes méritées, ce charmeur champêtre n’a jamais rechigné à enduire d’engrais naturel le sol d’Argentine, donnant ainsi un nouvel élan à l’association Caca et (agri)Culture.
Second arrivé début juillet : Marc la queue. Excusez moi: Marc l’aqueux. Pour cet enfant de la Garonne, le courrant est vite passé en Nouvelle-Zélande. Marc a ainsi su déborder de générosité et mouiller le maillot afin d’arroser la population des bienfaits de l’eau-de-vie. Là bas, la marée basse n’est plus qu’un lointain souvenir. Désormais l’alcool coule à flot, source de rencontres en cascade, rapides et humides. La seule difficulté aujourd’hui étant de sortir de son lit le matin, encore tout éclaboussé du tsunami de la veille, afin de tremper une nouvelle fois son mât dans la moule d’une jeune Ma-eau-ri.
Le 15 juillet, la Terre entière tremble à l’arrivée du sulfureux Gros. Fort de son capital soleil accumulé dans la torpeur de Montpellier, Jean-Aime n’a pas attendu longtemps avant de s’enflammer pour le Brésil. Chaud comme la braise, on l’a vu tantôt allumant les passantes de son corps brûlant, tantôt déclarant sa flamme à la lumière d’une bougie, reprenant ainsi le flambeau de l’esprit de la coloc. Mais si l’étincelle n’a pas encore pris, ce cœur bout de ne pouvoir entrer en éruption en se réchauffant de quelques godets d’alcool à brûler. En attendant que la pompe à incendie puisse se déplier à nouveau…
Enfin, il fut évidemment le temps de l’arrivée en rafale du tempétueux Alexis. Atterrissant à Bogota à bord d’Air Comet, ce dernier a su insuffler à toute la ville une force (de Coriolis) nouvelle, changeant l’atmosphère pesante en une brise légère. Dorénavant le vent a tourné définitivement et les Bogotains se perdent dans cet ouragan de bonheur. Quant à notre céleste ami, il a le vent en poupe, récoltant contre quelques discours fumeux, la bise de colombiennes transies. Bref, tout plane pour lui ; l’inhalation de quelques fumées de production locale aidant évidemment à s’élever ainsi vers les courants stratosphériques.
Nos quatre apôtres sont donc en place. Les quatre éléments, seul remède contre le Mal, enfin activés. Mais le Mal est puissant et tout cela reste bien insuffisant pour rétablir Shakira en haut de l’affiche. Aussi la coloc attend-elle avec une impatience non dissimulée la venue du 5e élément pour joindre les maillons. Mila Jovovich si tu nous entends, il est grand temps de revenir. Et en Colombie si tu peux.
En attendant, faute de Mila Jovovich, ce blog sera un moyen pour nous de rester en contact. De vous raconter nos petites aventures, qu’elles soient avec des Mila J., des Joana L. ou des Marcelo.. De faire découvrir tout plein de choses super « chévere » sur la culture des sous-peuples que nous côtoyons désormais. Et puis surtout de continuer à se fendre la gueule autour d’un bon blog, faute de pouvoir le faire autour d’un bon grog. Parce que comme disait le grand sage Confucius : « mieux vaut avoir le bout du goulot que le goût du boulot ».
Alexis
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