mercredi 21 octobre 2009

La fete à la grenouille

Désormais en vacances pour de très longs mois , il est grand temps de rattraper mon retard sur ce blog qui est en train de devenir la référence en la matière. Loin de passer tout mon temps à organiser la rébellion sur facebook ( voir ici pour les retardataires ) , j'ai pu découvrir de nouveaux aspects du pays des moutons.

Il y a quelques semaines , mes amis et moi avons mis le cap au Sud , direction Akaroa. Akaroa est un petit village situé sur la Banks Peninsula , une région magnifique peuplée de dauphins et de moutons situé à une 50aine de km au sud de Christchurch. Nonobstant son cadre magnifique , ce qui fait la spécificité d'Akaroa c'est son histoire. C'est en effet la seule région de Nouvelle Zélande colonisée par les Français au 19ème. En 1840 , un groupe de colon dirigé par un dénommé Lavaud organise le débarquement français. Un poil trop tard , comme souvent avec nos compatriotes , puisque c'est également en 1840 que les Maoris signent avec le Royaume Uni le fameux traité de Waitangi qui abouti à la colonisation de la Nouvelle Zélande. Ces colonies françaises n'ont donc pas durées bien longtemps , mais de nombreux descendants de français et traces de cultures françaises sont encore présentes.

Ce qui nous a poussé à descendre à Akaroa , c'est le French Festival , organisé tout les ans et qui est un des plus gros évènements de l'île du Sud ( un des seuls évènements en fait , puisque il ne se passe pas grand chose sur mon ile déserte ). Ce festival est censé être une expression de la culture française et de son rayonnement à l'étranger. C'est donc plein de curiosité que j'arrivai à Akaroa.

Et ma curiosité fut assouvie. La vision de la France et de sa culture en Nouvelle Zélande est quelque peu déroutante. Point de cassoulet , de Bordeaux et de match de football. A la place , du french cancan , une course d'escargot et un tournoi de cricket... Le cricket mériterai d'ailleurs un article dédié , tant ce sport ultra populaire en Nouvelle Zélande est vraiment chiant à regarder ( et j'en ai regardé beaucoup... ).
La première chose qui attira mon regard une fois arriver dans cette enclave francaise au bout du monde , c'est l'omniprésence des références au cher pays de mon enfance : nom des rues (point de Manchester Street , Liechfield Street ou Oxford Terrace comme à Christchurch , mais des rue Laveaux , chemin des fleurs ou avenue Sainte Marie ) , les commerces portent tous des noms francais ( boucherie , boulangerie , jusqu'au cybercafé qui se nomme Au bon E-mail ce qui prête à sourire). La palme revient à la station service , tout simplement nommée "L'essence"

Parmi les activités auxquelles j'ai pu assister , je mettrai au rang des plus surprenantes la course d'escargots. Cette palpitante course opposait les All Blacks aux Bleus ( chaque escargot était nommé en l'honneur d'un des joueurs ) , chaque bestiole étant sponsorisé par un enfant enthousiaste qui bavait autant que son protégé. Je signalerai au passage la magnifique place du montpellierain Francois Trinh Duc.
Après une pause pour satisfaire le gosier ( malheureusement nous n'avons pu trouver de pastis ) et l'animation phare de la journée ( la course de garcons de cafés ) , c'est au tour de la Fanfare de l'armée Néo Zelandaise de faire son entrée au son de la musique de ... Rocky.


Après ce dernier moment anthologique , il était temps de reprendre la route pour la dernière semaine de cours et les célébrations qui l'accompagnaient , ceci faisant l'objet de mon prochain article. Au final , le festival principal de l'ile du Sud n'était rien d'autre qu'une grande kermesse. Mais c'était une kermesse sympa , et puis c'est pas comme si il se passait des choses tout les jours en Nouvelle Zélande...
La bise , Maxwell

2 commentaires:

  1. Malparido. Moi qui était tout fier d'avoir posté un article un peu long sur celui de Manu, afin de le masquer machiaveliquement, et attirer ainsi toute l'attention du public sur mes écrits, me voila dépasser par un maître. Chapeau l'artiste. Mais je n'ai pas dit mon dernier mot. Mouarf.

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  2. Salop, je savais que c etait pour ca que tu l avais fait. Prends garde j ai plus d un tour dans mon sac! Vilain

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