samedi 24 octobre 2009
Maxwellinho do Brazil
A vous , chers lecteurs de ce blog , chers amis , chers anonymes , chers fans et Cher la chanteuse ( qui ne se souvient pas de Believe? ) , il est grand temps d'annoncer une nouvelle de la plus haute importance. La coloc va etre reconstituée sur un seul continent. Dans un mois , je débarque au Brésil pour un periple qui m'amenera à partager la vie de Jean Aime à Aracaju , à danser la Samba à Rio , à débuter l'année avec Michaud et Chailloux dans le sud puis à vivre la vie d'un paysan à Goya avant d'apprendre le football à Buenos Aires.
Alors amis Sud Américains , préparez vos gosiez , purgez vos foies , protégez vos épouses et petites soeurs , Maxwellinho do Brasil débarque sur le continent. Et ca va envoyer du fat.
Tout cela promet de nouveaux articles épiques (épiques et colegram )et toujours plus d'alcool , de sexe , de stupre et de dépravation sur ce blog.
Kiss
mercredi 21 octobre 2009
La fete à la grenouille
Il y a quelques semaines , mes amis et moi avons mis le cap au Sud , direction Akaroa. Akaroa est un petit village situé sur la Banks Peninsula , une région magnifique peuplée de dauphins et de moutons situé à une 50aine de km au sud de Christchurch. Nonobstant son cadre magnifique , ce qui fait la spécificité d'Akaroa c'est son histoire. C'est en effet la seule région de Nouvelle Zélande colonisée par les Français au 19ème. En 1840 , un groupe de colon dirigé par un dénommé Lavaud organise le débarquement français. Un poil trop tard , comme souvent avec nos compatriotes , puisque c'est également en 1840 que les Maoris signent avec le Royaume Uni le fameux traité de Waitangi qui abouti à la colonisation de la Nouvelle Zélande. Ces colonies françaises n'ont donc pas durées bien longtemps , mais de nombreux descendants de français et traces de cultures françaises sont encore présentes.
Ce qui nous a poussé à descendre à Akaroa , c'est le French Festival , organisé tout les ans et qui est un des plus gros évènements de l'île du Sud ( un des seuls évènements en fait , puisque il ne se passe pas grand chose sur mon ile déserte ). Ce festival est censé être une expression de la culture française et de son rayonnement à l'étranger. C'est donc plein de curiosité que j'arrivai à Akaroa.
Et ma curiosité fut assouvie. La vision de la France et de sa culture en Nouvelle Zélande est quelque peu déroutante. Point de cassoulet , de Bordeaux et de match de football. A la place , du french cancan , une course d'escargot et un tournoi de cricket... Le cricket mériterai d'ailleurs un article dédié , tant ce sport ultra populaire en Nouvelle Zélande est vraiment chiant à regarder ( et j'en ai regardé beaucoup... ).
La première chose qui attira mon regard une fois arriver dans cette enclave francaise au bout du monde , c'est l'omniprésence des références au cher pays de mon enfance : nom des rues (point de Manchester Street , Liechfield Street ou Oxford Terrace comme à Christchurch , mais des rue Laveaux , chemin des fleurs ou avenue Sainte Marie ) , les commerces portent tous des noms francais ( boucherie , boulangerie , jusqu'au cybercafé qui se nomme Au bon E-mail ce qui prête à sourire). La palme revient à la station service , tout simplement nommée "L'essence"
Parmi les activités auxquelles j'ai pu assister , je mettrai au rang des plus surprenantes la course d'escargots. Cette palpitante course opposait les All Blacks aux Bleus ( chaque escargot était nommé en l'honneur d'un des joueurs ) , chaque bestiole étant sponsorisé par un enfant enthousiaste qui bavait autant que son protégé. Je signalerai au passage la magnifique place du montpellierain Francois Trinh Duc.
Après une pause pour satisfaire le gosier ( malheureusement nous n'avons pu trouver de pastis ) et l'animation phare de la journée ( la course de garcons de cafés ) , c'est au tour de la Fanfare de l'armée Néo Zelandaise de faire son entrée au son de la musique de ... Rocky.
Après ce dernier moment anthologique , il était temps de reprendre la route pour la dernière semaine de cours et les célébrations qui l'accompagnaient , ceci faisant l'objet de mon prochain article. Au final , le festival principal de l'ile du Sud n'était rien d'autre qu'une grande kermesse. Mais c'était une kermesse sympa , et puis c'est pas comme si il se passait des choses tout les jours en Nouvelle Zélande...
La bise , Maxwell
Somos Pacifico
La bonne humeur est aussi de rigueur par chez moi après ces petites vacances dans le Nord-Ouest Colombien. Et la pluie Bogotanaise n’y fera rien. Aussi je vous propose cette petite introduction musicale avec Choc Quib Town : Somos Pacifico, pour retrouver la chaleur du Pacifique. Retenez là si vous venez me voir un jour, elle passe dans toutes les discothèques de toutes les villes de toute la Colombie (au moins). Ah, et tant que j’y suis un brin de culture même si ça fait mal à la tête : Choc’Quib’Town (le nom du groupe) vient de Choco (le nom du département pacifique au sud du Panama), Quibdo (la capitale du département) et Town (oui même en Colombie l’anglais a la cote). Autrement dit le groupe pourrait se traduire par « la ville capitale du département pacifique au sud du Panama » mais c’est vrai que pour un groupe de hip-hop ce serait un peu la honte de s’appeler comme ça.
Oui voilà j’ai passé des vacances formidables. D’aucuns diront que je surjoue un peu et que c’est facile de dire ça quand il n’y a personne pour témoigner. Les plus réticents pourraient même pousser jusqu’à dire que je n’ai pas bougé de Bogota et que j’ai inventé tout cela pour faire genre et impressionner la gente féminine. À tous ceux-là, sceptiques devant l’éternel (mais aux autres aussi), je vous mets le lien de quelques photos dont l’authenticité a été vérifiée (je tente le lien facebook, je ne sais pas ce que ça vaut). Pour toutes les femmes attirées par mon corps bronzé et bodybuildé, je laisse mon portable colombien (312 333 6289). J’ai désormais un lit double, je me ferai un plaisir de vous accueillir ici.
Le voyage commence à Medellin, ville du printemps éternel. Le nom fait un peu peur en France : on y voit des images de Pablo Escobar, de la guerre des gangs, des sicarios…Tout n’est pas faux loin de là mais Medellin est beaucoup d’autres choses aussi. D’abord le cadre est magnifique : surplombée par deux cordillères, la ville s’étend dans une longue vallée du Nord au Sud. Mais ce qui choque le plus lorsque l’on arrive pour la première fois c’est le contraste avec Bogota. Les rues sont propres. Les espaces verts sont nombreux. L’air est presque respirable. Les filles sont belles. Il y a un métro avec des horaires aussi étendus qu’à Lyon. Enfin, en arrivant, on se croirait pas vraiment en Amérique du Sud mais dans une petite grande ville états-unienne (sauf pour les filles).
Et ce n’est pas un hasard, Medellin est la capitale commerciale de Colombie. C’est là où on trouve toutes les familles industrielles les plus riches de Colombie. C’est le centre des affaires et c’est là où on trouve l’argent en quelque sorte. Les élites paisas (de Medellin) ont ainsi voulu faire de la ville une vitrine de la modernité aux yeux du monde, et c’est vrai que c’est plutôt réussi. Le penchant négatif c’est qu’on a parfois l’impression d’être dans une ville aseptisée, sans âme, qui cache ses problèmes sans les résoudre. Oui, je le dis tout de suite, j’ai adoré la ville mais j’ai un peu honte d’avoir aimé. Parce qu’en plus il faut savoir que Medellin est aussi la ville d’origine de Uribe (gouverneur du département avant d’être président) et qu’énormément d’argent de l’Etat est allé à la ville de Medellin pour renforcer ce côté vitrine, et ce au détriment de tout programme social.
J’ai honte je le redis mais j’ai adoré. Et la raison est assez simple. La fête à Medellin est quelque chose. D’abord les filles sont sublimes. Je me répète sûrement mais quand vous avez vécu trois mois à Bogota le changement est radical. C’est le passage de l’enfer au paradis. Ou non, disons plutôt du purgatoire au paradis, je ne veux pas non plus décourager les copains qui voudraient passer ici. Enfin c’est du bonheur en kilos. Le jour c’est sublime. Et la nuit… La nuit c’est encore une autre dimension. Et la douceur du climat permet des choses des plus agréables à la vue. Alors oui c’est vrai que la chirurgie est encore plus développée ici que dans les autres régions d’Amérique Latine, notamment au niveau de la poitrine, mais c’est un détail qu’on oublie facilement après quelques verres. Et puis si c’est vrai que les boîtes sont très « européanisées » dans la ville (les paisas estiment que la salsa est un symbole du traditionalisme du pays et donc à bannir), on trouve quand même quelques bars bien chouettes. Et surtout, on peut picoler tranquillement dans la rue presque sans craindre quoi que ce soit, et sans policier tous les deux mètres de surcroît. Et ça ça fait du bien aussi.
Bref trois soirées fort sympathiques et une humiliation footbalistique contre le Chili plus tard, nous mettons le cap sur El Valle, petite ville de 5 000 âmes sur la côte du Choco. Et là ce n’est plus du bonheur en kilos qu’on a trouvé, c’est en tonnes qu’il fallait le compter (oui c’est nul mais c’est pour faire comprendre). D’abord, on était absolument les seuls touristes dans tout le village en raison de la période. Et ce n’était pas très dur à voir puisque toute la population était Afro colombienne, sauf nous. Autrement dit à des années lumières de Cartagena par exemple où, malgré la beauté de la ville, tu ne peux marcher tranquillement sans que quelqu’un te propose une breloque (en anglais évidemment) ou qu’une pute t’accoste. Et ça change absolument tout. En plus les gens étaient pour la plupart vraiment « queridos » avec nous, ni distants ni faux culs, juste raisonnablement chaleureux.
Ensuite, on était logé dans une cabane juste en face de la mer. Une grande pièce avec cinq lits, terrasse, deux hamacs, douche, eau courante (parfois)…Le pied. Toute la plage pour nous évidemment. Cinq kilomètres de plage, entourée de tous les côtés par la forêt vierge. Un vrai paradis pour écolo avec cascades, piscines naturelles, jungle, réserve de tortues, baleines au large, parc national protégé…Et au menu, ville de pêcheur oblige, poissons à gogo, ce qui change de la viande médiocre des almuerzos de Bogota. Juste parfait, d’autant que sur les 5 jours passés ici, il a plu seulement une demi journée alors que la région est connue pour être la 3e plus pluvieuse du monde (après ce sont des noirs qui me l’ont dit donc méfiance).
Et puis pour achever ce délicieux tableau je me sens obligé de parler encore une fois du sexe opposé qui, dans un style différent de Medellin, présentait également des spécimens des plus charmants et généreux. Je me permets d’ailleurs au passage d’écorcher le fameux « théorème de Jean-Aime » selon lequel la beauté est proportionnelle à la richesse. En effet si cette intéressante théorie est vérifiée dans bien des cas (à Bogota et à Medellin en tout cas), elle ne l’est pas partout et devrait donc être retravailler. Mais comme j’ai trop d’estime pour mon ex et sans doute futur colocataire je terminerai cet article à la manière de Jean-Aime afin de rendre hommage à ce gros homme.
Formidable, au revoir!
Alexis
mardi 20 octobre 2009
-Et les vaches, elles boivent quoi? -Du lait.
Mauvais, peut-être, le titre a du moins l'avantage de nous dire de quoi ça parle. Car, oui, ça parle de vaches, je suis à la campagne je vous rappelle.
Alors que le printemps et avec lui la chaleur ont fait irruption dans ma vie correntina, mon collègue vétérinaire m'avait invité à passer l'après-midi aux champs pour une sombre histoire de bovins. J'acceptai avec enthousiasme car une journée aux champs est toujours riche de découvertes, d'insolites et de bonnes choses à manger. En plus, une après-midi avec Leandro (c'est le prénom du vétérinaire), c'est une demi-journée passée à parler de foot et de la vie et ça comme vous le savez, j'adore. On arrivai donc sur place, au Corral, comme on dit pour désigner le lieu où on s'occupe des vaches. C'est un endroit où il y a un enclos et un couloir fermé par des barrières en bois pour permettre de trier et soigner les animaux. Par chance, cette fois-ci il n'y a pas eu de règlement de compte (désolé). Le soleil tapait dur, je me tartinai donc mon visage de franchute (français en argot, un peu comme quand on parle nous des ritales) de crème solaire. La mission du jour était relativement simple, il fallait administrer des vitamines (par piqûre) et de l'anti-parasite (par voie buccale) aux vaches du troupeau d'un producteur avec lequel on travaille. Plus personnellement, je devais faire ingurgiter à mes copines les vaches l'anti-parasite grâce à une sorte de pistolet que je lui mettais dans la bouche et dont la pression me permettait de lui propulser au fond de la gorge un liquide blanchâtre. Je vois déjà venir les esprits mal tournés, il n'y a rien de zoophile dans cet article, même si je me suis réconcilié avec nos amis les bêtes.
J'ai fait ça pendant près de trois heures. Tout s'est passé pour le mieux même si cette mission comportait certains risques : se faire bouser dessus, se faire pisser dessus mais surtout prendre un violent coup de corne. Rien de tout ça m'est arrivé, j'ai juste marcher dans une bouse ce qui va m'obliger à nettoyer mes chaussures (ou pas). J'ai aussi pris un gros coup de soleil, dommage que les fonds de panneau soit jaune ici, j'aurais pu être aisément engagé par la DDE locale.
Cette agréable après-midi de travail s'est finalement terminée en mangeant une galette de farine de maïs en visitant la ferme du producteur, toujours fier de nous faire découvrir son exploitation. C'est alors que faillit intervenir un événement plutôt fâcheux, puisque j'ai manqué de peu de marcher sur un serpent, je suis passé près de la mort, très près.
En rentrant dans ma petite ville de Goya, je me suis tranquillement assis sur la place centrale et j'ai bu une bière bien fraîche, indescriptible moment de décontraction. Même si cet article ne raconte rien d'exceptionnel, il montre l'allégresse qui définit ma vie ici. Tranquillité des champs, douceur d'une petite ville argentine, et insouciance de la jeunesse en exil.
jeudi 8 octobre 2009
Dors, vessie d’or
Je ne peux en effet que partager l’article que j’ai lu hier dans El Espectador, seul journal presque pas de droite (mais quand même pas de gauche je vous rassure). Alors que les amendes pour incivilités « de tous les jours » (jeter un détritus dans la rue, endommager un arbre en gravant vos deux initiales dans son tronc…) étaient jusque-là symboliquement réprimées par une amende allant de 500 pesos (18 centimes d’euro) à 2000 pesos (72 centimes d’euro), la mairie a décidé de sévir.
Désormais, l’amende pour avoir jeté quelque chose dans la rue s’élèvera à environ 30 000 pesos (plus de 10 euros). Si vous n’avez pas hissé le drapeau le jour de la fête nationale, vous pourriez payer jusqu’à 60 000 pesos (plus de 20 euros). Pour un arbre endommagé, la sanction est encore plus sévère : éventuellement jusqu’à 300 000 pesos (plus de 100 euros).
Mais le mieux reste l’amende pour avoir pisser dans la rue. Retenez votre souffle : si un policier vous surprend la quéquette à l’air, il pourra vous demander (hors frais de corruption) jusqu’à 2 500 000 pesos, soit près de 1 000 euros pour un petit pipi. Inutile de dire que les nombreux gens qui vivent dans la rue à Bogota, qui survivent avec moins de 1000 pesos (36 centimes d’euro) par jour, sont ravis et tout à fait disposés à payer cette somme. D’autant que, il faut le signaler, le concept de toilettes publiques n’existe pas ici.
Alors, info ou intox ? J’avoue être moi-même assez perplexe quant à la véracité de ces faits, mais on ne pourra pas me reprocher de ne pas citer mes sources. Demain soir je tente le pipi devant le commissariat et je vous tiens au courant.
Et puis, messieurs Sarkozy, Fillon et Woerth, vous qui ne vous en sortez pas avec les comptes de l’Etat je crois avoir trouvé la solution. À 1000 euros le demi litre d'urine, la dette de l’Etat sera bientôt un lointain souvenir !
mardi 6 octobre 2009
Mi amigo secreto
Il faut savoir qu’en Colombie la Saint Valentin n’existe pas. Non je vous arrête tout de suite. Je ne veux ni de « Argggh ! Mais comment font-ils ? Sont-ils opposés à l’amour chez ces ploucs? », ni de « Ah ! Enfin un pays qui ose s’élever contre la marchandisation des sentiments ! ». Non je n’accepterai aucune de ces remarques. D’abord parce que ce blog est un blog on ne peut plus sérieux et qu’il faut savoir laisser de côté ses sentiments / préjugés / prénotions et autres instincts basiques lorsque l’on s’attaque à l’étude d’un phénomène social comme je le fais actuellement. Mais surtout, je ne laisserai pas passer ce type de réflexions car en fait la Saint Valentin existe.
Oui la Saint Valentin existe. Seulement, carnaval de Baranquilla oblige, la Saint Valentin n’a pas lieu le 14 février mais bien le 3e samedi de septembre pour que tout le monde puisse profiter de ce formidable concept. Buiseness is buiseness que voulez-vous. Et puis les Colombiens n’aimant pas trop le nom de la Saint Valentin, ils ont préféré le remplacer par une très kitsch « journée de l’amour et de l’amitié ». Premièrement, c’est plus explicite : même les (rares) personnes peu penchées sur le calendrier des saints peuvent comprendre la signification. Mais le principal apport est que cela permet d’inclure tous les célibataires du pays, qui autrement auraient passé tout leur mois de septembre à se lamenter sur leur sort. En Colombie, plus de statut facebook : « seul(e) avec ma pizza et mon boulard (mon vibro canard) pour la Saint Valentin. VDM ». Non, en Colombie, tout le monde est un consommateur. Tout le monde naît et demeure égal devant la consommation. C’est beau non ?
Marc me demande si un ordinateur ça peut compter comme un ami. Oui Marc ça compte, mais uniquement si tu lui achètes une jolie webcam Microsoft© pour la journée de l’amour et de l’amitié. Et si c’est un peu plus qu’un ami, un dîner aux chandelles avec du Moët & Chandon© s’impose.
Mais quid du jeu ? J’y viens, j’y viens. Certains esprits bien intentionnés, remarquant qu’une seule journée de la consommation l’amour et l’amitié c’était pas mal mais c’était sans doute pas assez : après tout pourquoi ne pas s’aimer un mois, voire un an ? De ces cerveaux guidés par la foi en l’amour et l’amitié est alors sorti une idée brillante : faute de pouvoir le faire durer un an (ça pourrait lasser et puis il y a aussi Noël pour dépenser son argent inutilement fêter l’amour et l’amitié de son prochain), on pourrait le faire durer une semaine ou deux parce que l’amitié et l’amour c’est quand même sacrément chouette. C’est comme cela qu’est né le jeu de « mon ami secret ».
J’ai moi-même assez mal compris le principe, donc si mes explications ne sont pas claires n’essayez pas de relire c’est juste que je ne sais pas expliquer. Rien de grave en somme. Pour résumer ce que j’ai pu comprendre, un groupe de connaissance relativement réduit (20 maximum selon une source, mais cette dernière étant saoule au moment de l’énoncé des faits, la plus grande prudence est de mise dans l’analyse de ce témoignage, je vous rappelle que c’est un blog sérieux) se réunit un jour de septembre (le calendrier est assez vague) et se divise en deux groupes : un les hommes, deux les femmes. Marion me signale que c’est une division très sexiste et réductrice de la société. Tu as raison Marion mais une description scientifique des faits suppose une mise à distance des sentiments ; combien de fois devrais-je te le répéter ?
Une fois les équipes faites, les participants décident d’un thème. Imaginons un très classique « marque de bière ». Chacun reçoit alors du maître de cérémonie (qui est en dehors du jeu sinon c’est comme au Loup Garou c’est pas drôle) un petit surnom en rapport avec le thème (ici ce serait « Aguila », « Costena », « Club Colombia », « Poker » mais on peut très bien imaginer un thème « marque de bière alsacienne », ce qui me faisait dire en introduction que la fibre régionaliste n’est pas non plus totalement absente du jeu). Chacun écrit son nom sur un petit bout de papier, plié en 4 (en deux c’est risqué et en huit c’est trop) et le met dans un récipient quelconque, les femmes d’un côté, les hommes de l’autre. Ou l’inverse.
Troisième étape, chacun tire un petit bout de papier afin de découvrir son ami(e) secret(e). Non Marc, on ne peut pas être son propre ami. Disons pour l’exemple que je suis « Poker » et que j’ai tiré « Aguila » (attention, tirer le papier, pas la tirer elle). Je sais que mon ami secret est « Aguila » mais je ne sais pas qui est la personne qui se cache derrière. Mystère mystère. Quant à « Aguila » par exemple, elle peut très bien m’avoir tiré (attention pas moi, le papier) mais aussi avoir tiré une autre personne (attention…) Le secret est donc total.
Reste alors à mettre en place le « plateau de jeu » en lui-même, c’est-à-dire une sorte d’étagère où chaque participant a un petit casier avec son nom (fictif évidemment) marqué dessus. Pendant une semaine, le principe du jeu est d’offrir des petits cadeaux à son ami secret. Le plus couramment, les joueurs ont recours à des bonbons ou des chocolats mais on peut très bien imaginer un esprit malicieux qui déciderait d’offrir une lettre d’insulte à son ami. L’imagination n’a d’autre limite que la taille du casier. Bien que cela dépende des régions, il convient cependant de remarquer que les boules puantes sont généralement prohibées par le maître du jeu.
Tout le but du jeu est en fait de surprendre son ami secret poser un cadeau dans son casier afin de pouvoir l’identifier avant la fin du jeu et dormir ainsi l’esprit tranquille. Car si l’intérêt du jeu peut paraître limité, il faut bien voir que toute la semaine (ou les deux semaines) durant laquelle (lesquelles) se déroule le jeu, les discussions, mystères, commérages et autres tromperies vont bon train dans le cercle des amis, tout particulièrement dans celui des filles. Marion me fait remarquer que je suis en train de faire preuve de peu d’objectivité. Elle a entièrement raison et je retire donc ce que je viens de dire.
En effet, pour découvrir son ami secret, tous les moyens sont bons. À la manière du Cluedo, il s’agit de procéder par élimination pour aboutir à la vérité. Pour cela, le soudoiement d’un(e) ami(e) reste le plus efficace et le plus répandu mais l’idée initiale des concepteurs du jeu était d’espionner le casier afin de démasquer son ami secret. De cette manière, on excite le goût du risque des participants qui n’hésitent pas à acheter des cadeaux tous les jours pour donner du piment au jeu, et permettent ainsi de stimuler la croissance, faire preuve de leur générosité. L’usage de vidéo surveillance est strictement interdit, dans toutes les régions, sauf si vous en acheter une Philipps©, exceptionnellement pour l’occasion (la 8e est offerte, voir conditions en magasin).
Enfin, une (ou deux) semaine(s) plus tard, tout le monde se réunit de nouveau autour du maître du jeu. Dans un mélange de rire, de frustration, d’amour, de colère, de tristesse et d’amitié, les participants offrent alors un dernier cadeau à leur ami secret, mais cette fois-ci un plus gros parce qu’il faut quand même savoir être généreux. Alors que la tension est à son comble, les personnalités cachées de chacun sont alors enfin dévoilées au grand jour. Ceux qui auront déjà découvert leur ami secret auront eu l’avantage incommensurable de pouvoir choisir un cadeau en connaissance de cause. Les autres devront improviser un brave livre que personne ne lira ou autre tableau d’un goût douteux. Tant pis, ce sera sûrement mieux à Noël.
Quoi? C’est dans longtemps ? Pas faux. Alors pourquoi ne pas multiplier de type de jeu à d’autres occasions. Pour la Toussaint par exemple, comme ça on n’a pas à attendre jusqu’à Noël. Ça pourrait s’appeler : « mon ami le mort secret ». Chacun choisit un mort au hasard, sans savoir qui c’est, et doit consommer honorer sa mémoire en lui achetant le plus de cadeaux. Et à la fin de la semaine, celui qui a acheté le plus, obtient la grâce du Seigneur et le pardon de tous ses péchés. Ca c’est du concept !
vendredi 2 octobre 2009
Vous le charme...
String, fesses bien rebondies, luxure, stupre et putréfaction sont de bien courants usage lorsque nous autres français pensons à ces charmantes brésiliennes. Or, tous ça n'est que bétises et idées préconçues. Ainsi, le string peut être vu comme une malédiciton dans la mesure ou il ne cache plus les litres de graisses pendouillantes de cellulites de certaines du a une alimentation peu saine (cf plus bas). Sans complexe, les "habits" sont les mêmes que ceux imaginer seul la forme change, comme quoi on a beau dire mais la forme c'est quand même parfois plus important que le fond.
De même , on peut constater l'usage généralisé de superbes appareils dentaires qui fourmillent sur bon nombres de bouches qui éblouissent (a cause des reflets du soleil) le gringo curieux. Curieux, je le suis et j'ai donc cherché à comprendre pourquoi "deus quiser" foutre en l'air le sourire de si jolie fille.Après moules te investigations j´ai d´couvert que le prix des appareils après être resté excevemnet cher , baissait, permettant ainsi a tous les ages de profiter de reconstitution de la bataille de verdun, et plus seulement chez nos chers adolescents boutonneux.
LE poil (chanson engagée). Superbes indicateurs de pauvreté et richesses, mieux que le PIB, l"IDh ou le VIH, je demande :le poil. le niveau d'épilations est indicateurs de richesses( sauf pour les gauchistes) .
-pas d'épilations; pauvres, putes et travelos prépub`res.
-épilations a mi-cuisses; moyen pauvres et classe mediane suivant les conceptions de la beauté.
-épilations totales; riches , tr´s riches et filles de gouverneurs.
Comme vous pouvez le constater j'ai a coeur de lutter contre les idées préconçues. Mais tout de même je tiens a rassurer la populace et à ne pas faire fuir ce qui veulent venir me voir. Tous ceux décrit ci-dessus ne concerne qu'une partie de la populace. Il arrive plus que régulierement de froler une crise cardiaque sur la plage , voir de perdre un oeil devant tant de beautés. Une fesse bien rebondie, un sourire ravageur, mais aussi les gros bras du travelos que l'on peut facilement reconnaitre comme la seul "fille" qui te montre ces seins avant même que tu ne l'ai remarquer...
je tiens de nouveau a rassurer la populace, je n'est pas encore fait de confusion mais il est vrai que dans un pays oú le président n'a que quatre doigts, tout peut arriver.
formidable, au revoir.