lundi 22 mars 2010

Ca en fait dla pute de luxe


Ceci est l'histoire d'un viol. Je désamorce tout de suite les critiques des biens pensants et des autres : aucun être humain n'est impliqué. Ce viol a été commis sur l'une des plus importantes institutions de la paisible ville de Goja , Argentine.
Mais commençons par le commencement. Manu , dit le Nez , ou San Martin de la Choucroute , nous a convié a passer quelques jours dans son humble demeure , moi et mon a(l)colyte Alexis. En raison d'une des nombreuses coupures de courants qui se produit dans cette partie du (tiers) monde , nous nous sommes retrouvés bloqués dans la maison du Nez un soir. Éclairés à la bougie , buvant de la vodka chaude , mes amis , sans doute inspirés par mes glorieux exploits passés et mes nombreuses victoires (sic) , m'ont demandé de leur apprendre a jouer au Poker. C'est ainsi que pendant 2 jours , notre vie à été rythmée par des parties d'entrainement et des débats théoriques. Et puis le grand jour est arrivé. Celui de la mise en pratique lors d'un tournoi au Casino de Goja.
Parmi la foule de 50 joueurs , dont de très nombreux professionnels argentins qui n'ont pas eu peur de mettre la somme imposante de 10pesos ( 2€ ) , se trouvaient trois français prêts a s'emparer de l'argent des paysans argentins. Et c'est aussi le début de l'épopée d'un grand maigre. Cet homme , toujours prêt au jeu de mot foireux , a réussi a terrasser 49adversaires sur le tapis vert. Cet ancien joueur du GPRC , membre éminent de Caca et Culture , a fait étalage de compétences exceptionnelles. Cet homme , ce n'est pas moi. Tout comme Manu , je suis sorti dans les profondeurs du classement. L'élève a dépassé le maitre et Alexis s'est imposé. Lors du tête a tète finale , Manu et Moi , qui avions profité de notre élimination précoce pour nous désaltérer avec du (bon) vin argentin , vibrions comme un seul homme. Et à l'issu d'un dernier coup plein de suspense , le casino de Goja a vu pour la première fois un français s'imposer. Malheureusement , les vigiles n'ont pas appréciés nos célébrations de joies et la Marseillaise qui a retentit dans tout le Casino. Alexis est donc reparti avec une somme rondelette. Celui qui s'est fait violer ce soir la , c'est le Casino. Et la suite le confirme.

Encart stratégique : comment gagner aux machines a sous
Frustrés par notre élimination rapide , l'alsacien et moi même avons calmés nos ardeurs sur une machine a sous qui n'avait rien demandé , mais qui s'est fait violée elle aussi. Voici un petit guide qui vous garantira de ne pas repartir les mains vides :
1ère consigne : être ivre est un pré requis. Sinon , la machine ne réagit pas
Ne pas mettre plus que la somme minimale , partager l'investissement avec son associé
Avant d'appuyer sur le bouton , parler a la machine dans sa langue natale (ici , l'espagnol ) , la caresser , lui faire des bisous
Pendant que la roue tourne , appuyer sur l'écran de manière aléatoire ( pas besoin que celui-ci soit tactile )
Des que vous avez un gain tout retirer , puis tout remettre dans la machine. Pratiquer cette méthode entre chaque coup. En effet , le bruit de la 50aine de jetons qui sort de la machine va impressionner vos voisins.
Si la machine vous laisse un choix , toujours appuyer a gauche , parce que « la gauche gagne toujours »
Continuer à embrasser la machine
Applaudir la machine
C'est ainsi que nous avons gagné pendant 1 heure sans discontinuer , en retirant toutes les minutes une centaine de pièces de la machine produisant un agréable bruit strident qui a fini par agacer nos voisins les plus patients.

Vous l'avez compris , c'est un véritable braquage qu'a subit le Casino de Goja ce soir la. La bourse pleine , nous sommes partis célébrer cette victoire dans les Nights Clubs les plus « hots » de Goja.
Ajout : aux dernières nouvelles , Alexis aurait plongé dans la spirale du jeu. Après des dettes de plus en plus importantes , il aurait été contraint de vendre ses reins et de se faire insérer de la Cocaine dans l'Anus pour la rapatrier en Europe. Ne le lâchez pas , il a besoin de ses amis.


Alexis après sa victoire

mercredi 3 mars 2010

J'aime pas quand ça goutte le savon!

Quand on change de pays, on change ses habitudes. Les us et coutumes diffèrent, ce qui peut sembler à demi effrayant. Mais une de mes us et coutumes me préoccupait plus que les autres, il s'agit bien évidemment de la bière, la p'tite mousse, le bon demi bien frais, la p'tite soeur! Je rassure immédiatement les parents qui nous lisent, vos enfants ne sont pas un ramassis d'alcooliques décrèpis, errant avec leurs énormes nez rouges ( enfin sauf un, mais ça n'a rien à voir avec l'alcool) dans des pays lointains comme dans l'antique sodome et gomorrhe; mais bon, on est quand même des étudiants, il y a des fondamentaux, des valeurs, je dirais même des piliers de bartages commun à tous qu'on ne peut passer sous silence (même avec une Grimbergen en main).

Tout jovial de poser le pied au Brasil, mes craintes étaient justifiées. La bière (je géneralise du fait que les bières ici sont comme les chats la nuit.) , ressemble affreusement à ...de l'eau!! Mise en garde par un génial scientifique (ben oui il a fait S), dont je tairais le nom mais dont le talent n'a d'égal que la protubérance nasal rappellant celle du narwall commun, des grands dangers du coma hydraulique, je renoncais presque à ce doux breuvage pourtant si grisant qui réveille en chacun des instincts de félins...

Pourquoi mettre de l'eau dans la bière m'interrogeais-je? Si ce fut pour calmer le tempérament fougueux autochtones, il eusse été logique de le faire avec du vin. Le doute fermentait en mon esprit, l'incompréhension me terrassait, je brassais du noir. Gui ne s' est jamais senti ainsi ne peut imaginer alors la pression ressentie.

Un détail pourtant me turlupinait. Comment expliquer qu'une mixture mauvaise pour la santé puisse être ingurgité avec tant de passion par cette peuplade à toute heure du jour et de la nuit (où on trouve des chats aussi). Or, ge suis curieuxet n'aime guère les mystères. Je me suis donc immergé (inhbibé) dans ce pans de la culture brésilienne avec minutie, qui vous passe le bonjour.

Et la, un éclair de génie vint me frapper (eh bien en plus), je découvris l'importance du climat dans la mise en place d'une société et de ses us et coutumes. Ainsi, si la bière semble tant aquatique, ce n'est pas par incompétence mais simplement qu'au vu du climat, rien n'ici n'est plus désaltérant et agréable qu'une bière bem gelada sous la chaleur de l'été brasileiro... Ainsi, ils arrivent à limiter leur consomation évitant la sécheresse et les drames du coma hydraulique. Brillant non? Je ne veux pas me faire mousser mais quand je pense que j'ai trouvé cette théorie un jour où je bullais, je me sens loin d'être blonde.



Le encore plus gros